Mes rêves d’une grandeur himalayenne sont devenus réalités grâce à ilem !

Son soutien humain et financier a été un pilier essentiel lors de mes aventures en Himalaya depuis 2022. Et cela a joué un rôle prépondérant dans le succès de mon expédition au Népal ce printemps dernier. Explorons mon parcours, mes passions, et les raisons qui m’ont guidé vers les sommets du monde.

Une passion inévitable dès les 1ers souffles

Enfant des montagnes, j’ai humblement suivi les traces de mes parents dès mes premiers pas. Ensemble, nous avons gravi des sommets alpins de plus de 4 000 mètres, comme le Grand-Paradis (4 061 mètres) à 12 ans et le Mont-Blanc (4 810 mètres) à 14 ans. Ces expériences ont éveillé en moi une véritable passion pour l’altitude.

En 2017, à seulement 16 ans et accompagné de ma mère, j’ai contemplé le monde depuis 5 671 mètres du haut du Damavand en Iran. Un an plus tard, avec mon père, nous avons entrepris l’ascension de l’Ojos del Salado au Chili, un défi où nous avons fait face à la réalité du renoncement à 6 879 mètres.

En tant que tailleur de pierres à Morzine, ma détermination à réaliser mes rêves s’est exprimée à travers mon amour pour l’alpinisme, qui est devenue ma passion. La montagne, c’est là où je me sens bien, on se sent tellement petit face à son immensité.

Passionné par la pierre, c’est ainsi que s’est retrouvé dans mon jardin mon menhir de plus d’une tonne, redescendu en 4 mois à la barre à mine depuis les adrets du Roc d’Enfer – mon terrain de jeu à portée de main.

Aujourd’hui, il est devenu le symbole de ma détermination, notamment lors de ma première expédition au Manaslu en 2021, où, à seulement 19 ans, j’ai atteint ses 8 163 mètres sans oxygène supplémentaire ni l’aide de sherpa. Ce projet a été un réel succès, nécessitant une organisation sans faille et un budget conséquent que j’ai réussi à rassembler seul.

Une rencontre inattendue qui bousculera mon quotidien

Le 07 janvier 2022, je fais la rencontre inattendue d’ilem lors d’une soirée à La Tapiaz. Notre partage intense et nos valeurs communes ont convaincu ilem de me suivre lors de mes projets en Himalaya.

En parallèle, remarqué pour ma performance en haute-montagne, j’ai été invité au printemps à une expédition dans la face sud du Lhotse, le 4ème sommet le plus haut du monde. Malheureusement, cette expédition a été écourtée en raison de conditions météo défavorables. Un véritable choc pour moi qui ai fait face aux risques de la montagne en direct. Ces moments ont été des prises de conscience importantes, mais j’ai forgé ma carapace et tiré des enseignements précieux pour mieux me préparer et redoubler de vigilance.

L’automne suivant, une nouvelle opportunité s’est présentée avec le Daulaghiri, le 7ème sommet le plus haut du monde, que j’ai pu organiser grâce au soutien d’ilem. Malheureusement, les conditions météo m’ont fait renoncer au sommet, et cette décision difficile m’a permis de rentrer vivant auprès de ma famille.

Cette année-là a été une source d’apprentissage et de développement profond pour moi. Ces expéditions, que je ne considère pas comme des échecs mais comme des expériences riches, ont énormément contribué à ma façon d’appréhender la montagne.

Un projet de longue date, devenu une réalité

De nouveau, ilem a continué de croire en moi et en mes projets. C’est ainsi que le 18 mai 2023, j’ai entrepris ma première ascension du Kangchenjunga, le 3ème sommet le plus haut de la planète. Malgré des défis physiques en raison de l’altitude et d’une première tentative avortée, j’ai saisi une seconde opportunité pour atteindre le sommet d’une seule traite le 25 mai. Une journée mémorable, 68 ans jour pour jour après la première ascension de ce sommet. Ce succès, je le vis humblement. Mon intention était de relever un défi personnel, pas de battre un record.

Moniteur de ski de fond à Avoriaz l’hiver et tailleur de pierre l’été, mes projets d’avenir restent ancrés dans les reliefs. J’aspire à passer mon Diplôme d’État de guide de haute montagne dans les prochaines années et à m’investir pleinement dans ma passion.

Depuis plus d’un an maintenant, ilem partage mon quotidien sportif, et de cette collaboration est né le projet commun « ilem aux sommets ». Chaque année, collaborateurs et athlètes d’ilem se rassemblent pour atteindre un objectif commun, illustrant les liens entre le monde de l’entreprise et le sport, prouvant que des parallèles fructueux peuvent être tracés entre ces deux mondes distincts.

Vadim Druelle.